Privés de savoir, ou comment la littérature scientifique est soumise à un système scandaleux, où les chercheurs payent pour être publiés, ne sont pas payés pour le job de relecture d'articles qu'ils fournissent, et doivent payer pour lire les articles de leurs pairs.
Au final, un travail financé à 95% par des fonds publics ne revient pas dans le domaine public, car les revues privées rackettent quiconque voudrait le consulter.
À classer dans la catégorie des choses qui me mettent hors de moi.

À propos du harcèlement sexuel dans le monde de la recherche scientifique. Horrifiant.

Intéressant article sur les mécanismes cérébraux de l'attention et de la résolution de problème.

Très belle conférence TED d'une sociologue sur le pouvoir de la vulnérabilité

Edit : la suite (2 ans plus tard) ici : http://www.ted.com/talks/brene_brown_listening_to_shame#t-1205409

Déprimant, et criant de vérité.

"la France forme – gratuitement – d’excellents scientifiques, les oblige à partir à l’étranger où ils travaillent comme des fous, parfois avec des bourses françaises, pour des laboratoires américains afin d’obtenir les meilleures publications, et ne fait rien pour les faire revenir ! Elle fait le jeu des Etats-Unis, qui absorbent toutes ces compétences. Ce n’est pas une fuite des cerveaux, c’est juste que les cerveaux n’ont pas d’autres choix !"

via Coralie, en post-doc aux USA...

Qui a dit que les scientifiques n'avaient pas le sens de l'humour ? :-)

Gé-nial !
Les conférences TED c'est toujours top, les américains ont vraiment un don pour l'expression orale (en l'occurence l'un des 2 conférenciers est français et a migré aux USA en fin d'étude : il y a donc de l'espoir), et ici le sujet est passionnant.
En 2 mots, ces chercheurs on développé un outil permettant de calculer des statistiques sur les millions de livres digitalisés par google. On peut ainsi voir l'évolution de la fréquence d'un mot, d'une expression, d'un nom propre... au fil des ans. On peut y voir la censure, la propagande, l'oubli, et le changement de culture.
Des observations surprenantes et des conclusions pleines de bon sens.

Pour tester par nous même cet outil génial, c'est ici : https://books.google.com/ngrams
(j'ai testé le mot "lol" dans le corpus français, c'est complètement has been !)

Une très bonne interview d'Antoine Lutz, chercheur Inserm (dans mon ancien labo) sur la méditation en neurosciences.

J'étais légèrement septique jusqu'à lire l'explication dans l'avant-dernier paragraphe. Ce ne serait pas du à la méthode numérique de manière intrinsèque, mais plutôt à la modification comportementale associée à celle-ci : écrire tout et considérer donc toutes les infos au même niveau sans hierarchiser l'information.

Très intéressante conférence sur le frisson évoqué par certaines musiques. C'est long, donc voici ce que j'en ai retenu :
Déjà, seulement la moitié de la population connait ça ! 80% des "music lovers" et 90% des musiciens cependant. Plus fréquent chez les femmes et les personnes peu aventureuses (avec tout ça c'aurait été pas de bol que je n'en ai pas).
C'est favorisé par :

• le volume (en termes d'amplitude et de nombre d'instruments)
• les crescendos (sensation de son qui se rapproche)
• des sons ressemblant à des cris (c'est à dire des sons entre 3000 et 4000 Hz, comme une guitare électrique ou une voix d'opéra par exemple)
• des sons inattendus, surprenants
• des infrasons
  L'expérience est très sujet-dépendante, et serait liée à un mécanisme d'inhibition de l'amygdale par le cortex lors d'une peur irrationnelle.

via Nico