Très intéressante conférence sur le frisson évoqué par certaines musiques. C'est long, donc voici ce que j'en ai retenu :
Déjà, seulement la moitié de la population connait ça ! 80% des "music lovers" et 90% des musiciens cependant. Plus fréquent chez les femmes et les personnes peu aventureuses (avec tout ça c'aurait été pas de bol que je n'en ai pas).
C'est favorisé par :
via Nico
Encore une étude en neurosciences intéressante : des stimulations entre 25 et 40Hz pendant la nuit permettraient de provoquer des rêves lucides. J'ai envie d'essayer... :)
Très intéressante étude résumée par Pierre Barthélemy. La conclusion est quelque chose que je trouve vraiment important à retenir :
"l'expérience montre la puissance du "neuro-enchantement", à quel point on surestime l'état de nos connaissances sur le cerveau ainsi que nos capacités à tirer de la neuro-imagerie des informations aussi complexes que des pensées. [...] ces chercheurs soulignent le danger qu'il y a à introduire, comme c'est de plus en plus souvent le cas, la science du cerveau et la neuro-imagerie comme élément à charge ou à décharge au cours des procès."
Les résultats d'une étude sur le cybersexe dans les couples. Très intéressant !
En résumé, les gens font du cybersexe (surtout les hommes) avec des personnes du sexe opposé et dans une moindre mesure avec des personnes du même sexe, estiment que ce n'est pas une forme de tromperie vis à vis de leur femme/époux, mais le cachent néanmoins à celle-ci/celui-ci.
Je suis quand même assez surprise par ces résultats (193/200 hommes ont déjà fait du chat sexuel, 0/200 a déjà une une aventure extraconjugale, couché avec une prostitué, couché avec quelqu'un du même sexe...). Il y a surement un léger biais dans la sélection sur volontariat, pas sure que ça représente très bien la population générale des "upper-middle-class".
Interview de Perrine Ruby, chercheuse à l'Inserm qui étudie la neurophysiologie du rêve. Accessoirement une amie et ancienne collègue.
Article de 2012 de Passeur de sciences sur la différence entre corrélation et causalité. Toujours bon à rappeler !
Via cet autre article de passeur de sciences sur les oméga 3, très intéressant également : http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/01/26/faut-il-en-finir-avec-les-omega-3/#xtor=RSS-32280322
Sujet de la semaine : une étude réalisée il y a 25 pour vérifier l'adage "l'homme propose la femme dispose".
Amusant, mais je ne suis pas franchement d'accord avec la conclusion évolutioniste de l'article. L'explication pourrait très bien être sociale : on nous apprend depuis l'enfance qu'il ne faut pas coucher avec n'importe qui, que les hommes peuvent être dangereux, et qu'une femme qui a beaucoup de partenaires est une pute. Pas étonnant que les femmes aient moins envie de coucher avec un inconnu que l'inverse...
Chouette, plusieurs nouveaux blogs scientifiques sur lemonde.fr : astronomie, archéologie, et même informatique !
Sans oublier un blog sur les coulisses du journalisme scientifique, tenu par David Larousserie, un ami de ma maitre de stage de M2 avec lequel elle m'avait mis en contact lorsque j'envisageais cette carrière. Drôle.
Complètement dingue cette étude, et les applications à long terme qu'elle laisse imaginer. J'avoue que, bien que fascinée par le sujet (traité dans la discussion de ma thèse), je suis assez frileuse vis-à-vis de tout ce qui tourne autour des neuroprothèses, et peut-être encore plus lorsqu'elles sont cognitives (vs sensorielles ou motrices que j'accepte sans problème sur des patients handicapés mais qui me font déjà froid dans le dos lorsqu'on les applique à des sujets sains...).
Les nuits blanches augmentent la concentration dans le sang de deux molécules présentes habituellement lors d'une lésion cérébrale. De là à affirmer qu'un "manque de sommeil peut favoriser les processus de neurodégénérescence"... je ne sais pas, mais j'affirme volontiers que faire dodo c'est important.
Je préfère la news d'octobre décrite dans le dernier paragraphe : le sommeil accélère le nettoyage des toxines du cerveau, notamment la béta-amyloïde à l'origine de la maladie d'Alzheimer.
Je vais retourner faire une petite sieste moi...
Et le post précédent du même auteur, sur le même thème.
C'est dur de lire ça, au moment où j'avais réussi à me convaincre que "finalement la recherche ça me tente grave". Ça me rappelle d'un coup tous mes doutes...
Wooh, réflexion philosophique sur la recherche en neurosciences. Je partage tellement ces sentiments complexes...
L'élagage des connexions neuronales inutiles commencerait plus tôt chez les jeunes filles que chez les jeunes garçons. Je n'ai pas réussi à trouver le papier scientifique pour savoir à quelle âge apparait cette différence, et à quel âge elle disparait (si disparition il y a... :-D)
Amusant : le cerveau consomme plus d'énergie lors d'une décision difficile que pour effectuer un travail intellectuel. Voilà pourquoi je n'arrive pas à prendre la moindre décision quand j'ai faim... :)
Article très intéressant sur notre réaction face à la torture d'un robot plus ou moins réaliste.
Au passage, une réflexion intéressante sur les motifs pour lesquels nous avons mis en place des lois de protection de certains animaux, et pas d'autres.
Vous vous souvenez de l'article sur les OGM qui avait fait du bruit il y a un an ? Il semblerait que la revue qui l'ait publié ait retourné sa veste. Mais l'auteur n'est pas prêt à se laisser faire...
Lorsque le papier avait été publié l'an dernier, une amie chercheuse en cancérologie m'avait fait part de ses gros doutes quant à la qualité méthodologique et éthique de ce papier (une race de rat qui développe des tumeurs naturellement, des tumeurs grosses comme la tête du rat sur les photos alors que les lois de bioéthiques françaises imposent d'euthanasier les animaux bien plus tôt...).
La chronique d'improbabologie de la semaine : un scientifique qui fait des tests sur lui même et ses proches pour prouver son point de vue.
Dans le même genre, Greg a posté un article retraçant les expériences de 6 autres savants fous :
http://foualier.gregory-thibault.com/?ZRljsg
Excellent. Ce chercheur a découvert par hasard qu'il avait une faible activité dans les zones du cerveau liées à l'empathie, à la moralité et au contrôle de soi, signe caractéristique de la psychopathie.
Et on se demande pourquoi certains chercheurs en neurosciences hésitent à participer à leurs propres études... :)
Et oui, les beaux animaux n'ont pas forcément des comportements sexuels très jolis jolis...
Pour les dauphins, je savais. Mais les loutres et les manchots je ne savais pas.