Très intéressante étude résumée par Pierre Barthélemy. La conclusion est quelque chose que je trouve vraiment important à retenir :
"l'expérience montre la puissance du "neuro-enchantement", à quel point on surestime l'état de nos connaissances sur le cerveau ainsi que nos capacités à tirer de la neuro-imagerie des informations aussi complexes que des pensées. [...] ces chercheurs soulignent le danger qu'il y a à introduire, comme c'est de plus en plus souvent le cas, la science du cerveau et la neuro-imagerie comme élément à charge ou à décharge au cours des procès."
Article de 2012 de Passeur de sciences sur la différence entre corrélation et causalité. Toujours bon à rappeler !
Via cet autre article de passeur de sciences sur les oméga 3, très intéressant également : http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/01/26/faut-il-en-finir-avec-les-omega-3/#xtor=RSS-32280322
Même dans le domaine de la recherche scientifique, à CV équivalent, l'homme sera plus facilement embauché, mieux payé, mieux accompagné...
Les chercheurs sont plus souvent des hommes, surtout dans les pays les plus influents en recherche. Les chercheurs hommes accèdent plus souvent aux "bonnes places" dans la liste des auteurs d'un papier (1er et dernier auteur, qui rapportent des points pour l'avancement), et sont plus souvent cités.
C'est ce dernier point qui m'étonne le plus, car personnellement je sais très rarement si la personne que je cite est un homme ou une femme. Il faudrait lire l'étude en détail pour vérifier que toutes les corrections ont été faites correctement.
Et la partie que je "préfère" :
"Un certain nombre de clichés socio-culturels se retrouvent dans la recherche. Les femmes sont ainsi plus présentes dans les domaines scientifiques liés aux soins et à la relation aux autres : médecine, sciences du langage ou de l'éducation. A l'inverse, les hommes dominent les sciences de l'ingénieur, la robotique, l'aéronautique, les mathématiques, la physique des hautes énergies. Pour caricaturer, c'est un peu comme si, même grands, les garçons devaient continuer à jouer aux voitures et aux vaisseaux spatiaux et les filles à la poupée. "
Développement par le MIT d'un serious game pour aider la recherche contre le cancer en utilisant les nanoparticules comme traitement.
Et le post précédent du même auteur, sur le même thème.
C'est dur de lire ça, au moment où j'avais réussi à me convaincre que "finalement la recherche ça me tente grave". Ça me rappelle d'un coup tous mes doutes...
Wooh, réflexion philosophique sur la recherche en neurosciences. Je partage tellement ces sentiments complexes...
Vous vous souvenez de l'article sur les OGM qui avait fait du bruit il y a un an ? Il semblerait que la revue qui l'ait publié ait retourné sa veste. Mais l'auteur n'est pas prêt à se laisser faire...
Lorsque le papier avait été publié l'an dernier, une amie chercheuse en cancérologie m'avait fait part de ses gros doutes quant à la qualité méthodologique et éthique de ce papier (une race de rat qui développe des tumeurs naturellement, des tumeurs grosses comme la tête du rat sur les photos alors que les lois de bioéthiques françaises imposent d'euthanasier les animaux bien plus tôt...).