@ Kevin Merigot
"critiquer la hiérarchisation et la centralisation tout en demandant les résultats sur Google.... ^^" => Le fait que beaucoup de gens ne consultent pas les pages 2 et suivantes des résultats d'une recherche Google est justement un exemple permettant au lecteur de prendre conscience de cette hiérarchisation de l'information. Les stats parlent d'elles-mêmes : plus de 90% des internautes utilisent Google. Le nier n'a pas de sens.
"The Best Place to Hide a Dead Body is Page Two of Google"
Si cette phrase a tant fait le buzz au printemps dernier, c'est parce qu'elle est criante de vérité (et rigolote :)).
"Après, il me semble que le ton de l'article parle de la "révolution numérique" comme si elle était terminée. Or, elle ne fait que commencer."
=> J'ai l'impression d'entendre Master Yoda ^^ :
"Victory? Victory you say? Master Obi-Wan, not victory. The shroud of the dark side has fallen. Begun the Clone War has. "
Plus sérieusement, c'est une question intéressante que je ne m'étais pas posée directement. J'imagine que cela dépend de la définition que l'on donne au terme révolution. Si on parle de clivage et de rupture, en effet, je pense que cela a eu lieu et qu'on fera référence au début du 21ème siècle pour évoquer la démocratisation d'internet. Cela ne veut pas dire pour autant que les conséquences de cette rupture sur notre société et sur nos comportements ne vont pas encore évoluer. Mais peut-être que tu as raison et que la révolution numérique englobe cette démocratisation et ses conséquences, auquel cas celle-ci n'est pas terminée. De même que la révolution française fait historiquement référence à une période de 10 ans bien que dans beaucoup d'esprits Révolution française = 1789.
Bref, je n'ai pas d'avis tranché sur cette question, et ton analyse m'intéresse. :)
Source stats : http://gs.statcounter.com/#desktop+mobile+tablet-search_engine-ww-monthly-201502-201507-bar